As-tu un problème difficile à résoudre dans ta vie ? Te sens-tu submergé(e) par des questions interminables ? Ou es-tu juste bloqué(e) dans ta carrière ?
Je sais que cela peut paraître fou, mais… et si tes réponses ne tenaient qu’à un crayon et du papier ?
Difficile à croire, n’est-ce pas ? Et bien, voici mon histoire…
Il y a 4 ans, coincée dans ma carrière d’ingénieur, j’ai décidé de faire une pause et me suis inscrite à un MBA. J’ai terminé première de ma classe et cela m’a rappelé mes victoires de jeune âge, où je collectionnais les certifications de ‘première de la classe’, les gratifications de mes écoles et la fierté de mes parents…
Mais cette fois-ci, la réussite n’avait pas le même goût. Ni ne me donnait le même soulagement. C’était seulement la 1ère étape d’une reconversion professionnelle qui semblait longue et incertaine. J’en étais consciente…
Je savais que la route que j’ai emprunté ne serait pas droite et je savais que j’avais encore beauuucoup de choses à faire avant de prétendre à un quelconque succès.
« Mais QUOI? » : C’était la question fatidique et obsessionnelle…
Visiblement, je voulais bien expérimenter de nouvelles choses mais pas échouer.
J’étais constamment entrain de me demander ce que je devais faire après, comme si la réponse était cachée quelque part en moi. Ou comme si ma tête et mon coeur – qui m’ont fait prendre la décision délirante de quitter mon travail stable et sans issue – avaient toutes les réponses et que je devais juste les stresser pour avoir un bout de lumière.
Douleur et rêve : le lien invisible
La vérité est que j’étais entrain de me bloquer moi-même, en m’obstinant à trouver une réponse immédiate – le mythe que notre prochaine étape de carrière se trouve juste là, à côté, n’attendant que nous ! – au lieu de chercher concrètement des réponses durables.
A cette époque là, je n’avais en tête rien de plus ambitieux, comme porte de sortie, que de réintégrer le monde des grandes entreprises, en espérant trouver un poste plus dynamique et plus prestigieux. Alors j’ai sauté sur la 1ère opportunité qui semblait prometteuse, et rapidement, me suis rendue compte que c’était un autre échec…
“Il n’y a qu’une chose qui rend un rêve impossible à réaliser : la peur de l’échec.” – Paulo Coelho
Lorsqu’on évoque le mot ‘échec’, communément on évoque la douleur. Personne ne veut vivre dans la douleur !
Mais si on regarde comment les scientifiques définissent la douleur, on va lire : “La douleur est un sentiment déplaisant, un signal d’alerte que quelque chose est endommagée et nécessite d’être protégée et rétablie.” (Plus de lecture ici)
Plus qu’un sentiment déplaisant, la douleur est un signal qui nous guide vers le rétablissement. Cliquez pour tweeter
Elle pointe son nez dans notre vie chaque fois que quelque chose ne tourne pas rond, et promet d’y rester à moins que nous fassions quelque chose.
Vue de cette manière, la douleur peut nous servir : elle peut être un déclencheur de notre action. Néanmoins, ce sera la bonne dose de douleur qui nous poussera à prendre la bonne action; celle qui nous connecte à nos vrais rêves.
Ton rêve le plus cher tient à un crayon et du papier
Peu d’entre nous mesurent et utilisent le pouvoir de lu crayon et du papier.
Ce sont les politiciens, les artistes, les influenceurs et les entrepreneurs à succès.
Par contre, nous savons tous à quel point cela peut être difficile d’écrire sur papier nos vrais sentiments, nos peurs, nos difficultés, nos désirs et nos échecs.
Il y a un sens profond d’auto-connection et d’engagement dans l’acte d’écrire sur papier. Cliquez pour tweeter
On a tendance à nous sentir obligés de mettre quelque chose de vrai et de précis.
D’ailleurs, il n’est pas étrange que dans notre vie quotidienne, nous demandions à ce que tout contrat et tout justificatif soient écrit, et même signé, pour qu’il soit fiable.
Il y a 3 ans lorsque j’était encore coincée, si quelqu’un m’avais demandé d’écrire sur papier tout ce qui me traversait la tête dans le but de trouver ma vocation, j’aurais poliment prétendu avoir quelque chose de très urgent à faire et aurais quitté la conversation illico presto!
Bien sûr qu’il est difficile de croire en un conseil pareil, surtout lorsqu’on se trouve stressés par cette même question : ‘quoi faire après ?’, et pressés de clore ce douloureux dossier de transition professionnelle.
Cela m’a pris presque 2 ans – quelques voyages, quelques pertes, quelques rencontres et quelques bouquins – pour envisager les possibilités inattendues que peut révéler une écriture journalière.
J’ai commencé dans le doute, en allouant un maximum de 20min d’écrire matinale. Inutile de dire à quel point c’était difficile de s’y tenir ou de griffonner quelque chose d’intéressant sur le papier.
Et pour une longue période, j’ai bien résisté à la tentation d’éveiller de douloureux souvenirs ou d’examiner mon enfance.
“Le courage n’est pas d’avoir la force de continuer. C’est de continuer quand tu n’as plus la force.” – Napoléon
J’ai manqué plusieurs jours d’écriture. Mais plus je me forçais à y revenir, plus je soulevais des questions gênantes, je libérais des sentiments négatifs et je révélais des rêves enterrés.
Ce n’était pas un processus linéaire. Néanmoins, une clarté progressive commençais à émerger: Il y a longtemps, j’ai rêvé de devenir écrivaine… Comment ai-je pu être aussi aveugle?
A partir de ce moment d’auto-conscience, je me suis tenue à poursuivre mon écriture quotidienne au crayon sur papier, et j’ai décidé d’en partager plus fortement ici.
Il est connu que les rêves enterrés entrainent une profonde douleur, mais à travers mon écriture, j’ai découvert qu’une profonde douleur peut aussi nous traîner à déterrer nos rêves les plus chers.
Es-tu convaincu pour essayer ? Laisse-moi un commentaire avec ton avis et, si pas encore fait, souscris à ma newsletter !
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